Ennakhil recrute plusieurs profils

Ennakhil est une association intermédiaire, localisée à Charaf Opération el Manar 3, 40100 Marrakech. Elle a été créée en 1997 dans la région de Marrakech-Safi et elle a comme mission « d’instaurer l’égalité des Droits Humains dans les lois et les politiques publiques au Maroc par l’accompagnement des parties prenantes & le plaidoyer ».

Vision 2025 « Ennakhil a pour ambition à horizon 2025 de devenir une structure financièrement viable et pérenne, solidement organisée, disposant des ressources humaines adéquates pour gérer de façon performante ses activités en assurant un passage de témoin entre génération et reconnue par ses parties prenantes comme une ONG intermédiaire référence dans l’instauration de l’égalité des droits humains au Maroc et à l’International. ».

Les deux domaines d’activité stratégique d’Ennakhil sont :

–          La lutte contre la violence et toutes formes de discrimination à l’égard de catégories vulnérables ;

–          Le développement de la démocratie participative pour la promotion de politiques publiques fondées sur l’égalité de droits.

  1. II. PRESENTATION DU PROJET

Le 8 septembre, à 23h11, heure locale, un séisme de magnitude 6,8 a frappé le centre du Maroc. Son épicentre se trouvait dans les montagnes du Haut Atlas, au sud-ouest de la ville de Marrakech. La profondeur du séisme est de 18,5 km, selon l’US Geological Survey. Les zones concernées sont celles d’al-Haouz, Marrakech, Ouarzazate, Azilal, Chichaoua et Taroudant. Il s’agit du tremblement de terre le plus puissant qui a frappé le Maroc depuis un siècle. A ce jour, selon les autorités marocaines, près de 3 000 personnes ont perdu la vie et plus de 5 500 personnes ont été blessées. La plupart des décès sont signalés dans la municipalité de El Haouz. Le nombre de bâtiments endommagés et détruits reste inconnu mais estimé à plusieurs centaines. Le séisme a principalement touché les villages proches de Marrakech où les maisons sont vieilles et vulnérables aux tremblements de terre. La nourriture, l’eau et les tentes d’hiver sont les principaux besoins signalés. Un soutien psychosocial est également nécessaire, notamment pour les enfants, suite au choc. Le nombre de personnes exposées à l’impact du séisme et vivant à moins de 50 km de l’épicentre est estimé à 380 000 personnes, dont près de 30 000 personnes vivant à moins de 15 km de l’épicentre et considérées comme les plus touchées. Ce séisme et ses conséquences impactent des communautés vivant dans des conditions difficiles, notamment à cause du climat montagneux extrême.

L’économie a également été impactée par les effets du séisme qui a perturbé les moyens de subsistance des personnes touchées, surtout pour celles qui travaillent dans le secteur agricole. La situation des filles et femmes, traditionnellement en situation de désavantage par rapport aux hommes en ce qui concerne l’accès à des ressources et aux services, risque aussi de s’aggraver, notamment dans le cas des femmes enceintes, les femmes avec des maladies chroniques, les femmes âgées et celles qui vivent des situations de violence. En général, la vie dans les tentes expose les femmes à plus de risques sécuritaires, ainsi qu’à des barrières spécifiques liées à l’hygiène.

Ce projet est actuellement développé et mis en œuvre avec le soutien de la Fondation Alianza por los Derechos, la Igualdad y la Solidaridad Internacional/AA, est une entité non lucrative qui a comme mission : La promotion de l’égalité des droits et des chances pour toutes les personnes sans discrimination, la redistribution des richesses, la promotion de modèles de développement alternatifs justes, équitables et durables, dans un contexte de citoyenneté mondiale active, critique et responsable.

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