Le Programme de Coopération Internationale Communale (PCIC) au Maroc financé par la Coopération belge au développement est un programme qui réunit, dans le contexte actuel, 18 partenaires (9 communes de Belgique et 9 communes du Maroc) : Ait ZinebAuderghem, Al Hoceima-Schaerbeek, Berkane-Saint Gilles, Aït Youssef Ou AliKoekelberg, Tanger-Saint Josse, Ait Baha-Etterbeek, Oued Essafa-Evere, Belfaa-Jette et Mokrisset-Molenbeek.
Le PCIC vise à renforcer les capacités des communes au Maroc à développer et mettre en place une politique d’action sociale inclusive. Il s’agit donc d’un programme essentiellement axé sur le renforcement de l’institution communale. La phase 2022- 2026 vient parachever l’appui au renforcement institutionnel en « action sociale » qui a démarré pour certains partenariats dès 2008 et la mise en œuvre du premier programme INDH, pour d’autres depuis 2022 uniquement.
Le principe même de l’action sociale promue dans la CIC est de réduire les inégalités et favoriser l’intégration de publics marginalisés au travers de projets de terrain pilotés par les communes. Les communes sont appuyées et renforcées dans leur capacité à mettre en place des projets sociaux, socio-économiques ou socio-environnementaux à destination des jeunes, des femmes, des personnes à besoins spécifiques et des migrants et qui contribuent à leur bien-être et leur intégration.
Les communes travaillent en étroite collaboration avec les associations de leur territoire et favorisent la participation des citoyens et des publics cibles. Si le programme travaille principalement sur l’appui à l’action sociale, la question de l’environnement préoccupe de plus en plus les communes qui font face à différents enjeux à leur niveau. Pour élaborer leur PAC, les communes sont tenues, conformément aux dispositions législatives1 et aux conventions internationales adoptées par le Maroc, d’intégrer de manière transversale l’approche environnementale et le développement durable dans toutes les phases du PAC.
L’évaluation est une évaluation d’apprentissage. Elle doit permettre aux parties prenantes de tirer des recommandations et des apprentissages propres à chaque contexte et de dégager ensuite des apprentissages collectifs.
L’évaluation portera sur les actions et démarches mises en place auprès des 9 communes au Maroc sur le programme en cours (2022-2026) et les relations avec les différentes parties prenantes et partenaires autour de ces enjeux environnementaux.