L’avenir du Maroc est dans l’OCÉAN

L’AESVT MAROC , l’AMCDD et leurs partenaires organise le lancement de  la SEMAINE BLEUE 2023 , à partir du jeudi 8 juin  , au centre de Casablanca d’éducation à l’environnement, sous le slogan ‘’L’avenir du Maroc est dans l’OCÉAN ‘’ économie bleue, durable et équitable, basée sur une gouvernance collaborative, une planification intégrée, une communication-éducation-mobilisation ciblés, une mise en synergie des investissements et des financements et des actions des différents acteurs étatiques et non étatiques et mise en œuvre territorialisée

La semaine verra l’organisation durant le mois de juin dans les 9 régions côtières du Maroc, des événements et des activités terrain, de dialogue et de sensibilisation et d’engagement liés à l’océan, qui visent à contribuer à ce chantier stratégique pour le Maroc ,  de développement des différentes composantes de l’océan (économie bleue).

La Semaine bleue de l’océan 2023 du Maroc, est une véritable opportunité pour découvrir la diversité de nos richesses marines et côtières, (1189 espèces de poissons, 6631 des autres espèces aquatiques ..),son rôle dans notre quotidien, et ses différents équilibres socio-économiques, écologiques et culturels. Sensibiliser sur les enjeux, améliorer la mobilisation et l’engagement des acteurs et décideurs et ouvrir un débat constructif au niveau des territoires côtiers sur comment exploiter l’énorme potentiel de croissance du royaume fondé sur l’économie bleue .

Le Maroc maritime, avec sa superficie de 1.2 millions de km2, 3500km de côtes, est très convoité plus que jamais, dans un contexte de multiples crises hydrique, climatique, alimentaire, et énergétique,il a besoin d’être protégé,  restauré, , pour nous aider à répondre de manière rapide et simultanée, aux nouveaux défis en plus des défis connus existants .

il va falloir développer et diversifier  les produits de la mer,  au profit des populations et des collectivités côtières, avec une Approche Écosystémique, capable d’augmenter les capacités de production des aliments,  du secteur de l’aquaculture et la pêche durables ( des algues, poissons, différents fruits de la mer, ..),  de l’eau, produire à l’horizon 2030,  un milliard de m3 d’eau potable et agricole (20 stations de dessalements de l’eau), de l’Energie, produire  plusieurs gigawatt  d’énergie offshore ( solaire, éolienne, hydrogène, marine..), diversifier et  étendre le secteur de Tourisme, plaisance et loisirs nautiques, développer le  secteur de logistique , des  ports, du transport et commerce maritime national et international, développer le marché de construction, maintenance  et démantèlement naval, développer  la découverte et exploitation rationnelle des richesses minières de l’océan, développer les biotechnologies marines et leur rôle fondamental dans l’innovation,  tout en préservant et restaurant la Biodiversité, les zones humides, les dunes, forêts, biodiversité marine.

L’approche écosystémique qui dépassera les insuffisances de gestion sectorielle fragmentée, se réalisera à l’instar d’autres pays, dans le cadre de l’économie bleue, durable et équitable, basée sur une gouvernance collaborative, une planification intégrée, une communication-éducation-mobilisation ciblés, une mise en synergie des investissements des financements et des actions des différents acteurs étatiques et non étatiques et mise en œuvre territorialisée

Et parce que « La mer, moteur de croissance économique, est un des premiers facteurs de développement et de puissance des États », Le Maroc a lancé en juin 2022 un programme de « Développement de l’économie bleue au Maroc» sur une période de cinq ans (2022-2026), (un accord de coopération avec la Banque mondiale, pour un prêt de 350 millions de dollars a été signé en juin 2022, un accord. Le mardi 21 février 2023 un accord de don pour une assistance technique de 5 millions de dollars entre le Ministère de l’Économie et des Finances (MEF) et la banque mondiale pour « Accélérer le développement de l’économie bleue au Royaume du Maroc », circulaire N 3/2023 de mise en place de la commission interministérielle, comité technique pour le développement de l’économie bleue (CIEB).

Dans ce cadre, la SEMAINE BLEUE 2023, qui regroupe des événements et des activités terrain, de dialogue et de sensibilisation et d’engagement liés à l’océan, et qui vise de contribuer à ce chantier stratégique pour le Maroc ,  de développement des différentes composantes de l’océan (économie bleue), , l’AESVT-MAROC, l’AMCDD, les ministères de l’éducation (MEFPSEP) et du développement durable (MTEDD),  la fondation LYDEC, Ambassade de la France  et leurs partenaires, joignent leurs forces aux décideurs, scientifiques, responsables du secteur privé pour faire partie des solutions de l’océan,. Pour la sauvegarde de cet écosystème vaste et irremplaçable des nuisances graves.

En effet, certaines parties et composantes vitales de nos 2 zones marines et côtières, se dégradent, avec perte de biodiversité́ et d’habitats marins, disparition de certains récifs coralliens, perte des stocks de poisson, algues et autres ressources en état de surpêche, en état de surexploitation. Situation aggravés par les effets de la pêche illégale, l’utilisation des moyens illégaux, pêche très destructrice, le chalutage non conforme aux normes minimales de protection, ls captures accidentelles et rejet de poissons morts incompatible avec la conservation, en plus des effets du dragage, de la  pollution provenant du continent (déchets plastiques, nutriments, …), les espèces invasives et manifestations du changement climatique : acidification de l’océan, augmentation des températures, désoxygénation, …

Pour relever ces défis des efforts énormes ont été fourni avec des résultats probants après plus de dix ans de mise en œuvre d’Halieutis, résultats mis en évidence chaque année dans le rapport annuel du département de la pêche maritime, , mais malgré ces efforts des difficultés perdurent imposant des prolongation de la période de repos biologique pour les espèces connues ( poulpes, calmars..) dernièrement pour la première fois de l’histoire des  espèces abondantes   tel que les sardines,

Le véritable problème est qu’on a considéré l’océan comme l’a dit M. Enric Sala, Ph D., explorateur en résidence, National Geographic ‘’ comme un compte bancaire où tout le monde prélève des fonds, mais où personne ne fait de dépôt, d’où l’importance de changer de perception et de politique, et accélérer le chantier  de l’économie bleue initié cette année, pour avoir des actions systémiques et intégrés, avec plus de coordination , pour inverser la tendance, tout en comblant les lacunes de préservation des ressources, en développant des espaces de reproduction, en développant l’aquaculture responsable et durable et en développant des espaces de reproduction préservés, tel que les  AMP : aires marines protégées et les APAC Aires et patrimoine autochtone marines).

Aujourd’hui, on est très en retard dans la réalisation des AIRES MARINES PROTEGEES , avec comme avancée cités dans le rapport annuel uniquement, des réunions, des études , des arrêtés , en absence de véritables aires marines protégées (ARM)

D’où la nécessité d’un effort exceptionnel intense, afin de prendre la voie de s’aligner à l’engagement mondial du 22 décembre 2022,  visant à protéger au moins 30 % du patrimoine océanique d’ici 2030 ce qui représente le pourcentage minimum documenté scientifiquement pour la santé de nos océans . Les AMP solidement protégées et bien gérées constituent l’un des outils de conservation les plus efficaces pour aider à restaurer, reconstruire et protéger la biodiversité́ ( qui permet une augmentation de 600 % de la biomasse de poissons, et une hausse de plus de 20 % de la biodiversité), en offrant des habitats de reproduction et d’alimentation vitaux pour une multitude d’espèces marines et de pêcheries commercialement importantes. Tous ces avantages   sans compter des avantages en cascade pour les écosystèmes lorsque les communautés côtières , avec de réelles retombées économique ( retombées de l’ordre de dix pour un et profiteraient largement aux secteurs de la pêche et du tourisme),  favorisant également la création de milliers d’emplois bien rémunères durables, culturellement pertinents et valorisants liés à la planification, à la gestion et à la surveillance des AMP.

Le soutien de l’initiative visant à développer et soutenir la conservation collaborative notre océan , incitative de l’UICN appuyée par le PNUD, l’AESVT, MD, MLA, AFEPE CAM, pour l’établissement d’un processus mené́ par les communautés de pêcheurs locaux ‘’ gardiens de l’océan’’ afin de reconnaître leur savoir traditionnel, développer le cadre normatif des APAC devrait être une haute priorité́ pour une meilleure conservation des deux mers marocaines.

Une vague d’actions sera organisée en faveur de notre littoral et océan »., à partir du 8 juin 2023 (journée mondiale des océans), des actions de dialogue, de sensibilisation et des actions de terrain le long des côtes des 9 régions des deux rives atlantiques et méditerranéennes. L’objectif est de rappeler le rôle des océans comme source de vie, les moyens de favoriser la santé et la résilience des océans, lesquels permettront d’assurer la prospérité́ et la durabilité́ des ressources halieutiques et la vitalité́ des collectivités côtières.

Activités de sensibilisation : « Soyons les gardiens de notre océan ! Notre comportement individuel fera la différence, en vue de protéger et restaurer ensemble nos océans et d’assurer ainsi les besoins des générations présentes, sans compromettre ceux des générations futures »,

Le moment est venu pour investir de manière massive et durable dans une stratégie d’éducation relative à l’océan bien faite, impliquant tous les acteurs médiatiques, pédagogiques, associatifs, avec des programmes bien construits dans la durée, dont l’impact est évalué régulièrement.

Sensibiliser à la santé des océans et celui d’une meilleure gestion de l’Océan et de ses ressources,  à l’importance de l’économie bleue et la création d’emplois et de richesse pour les jeunes, plaider pour plus d’espaces de reproduction (aires marines protégées et APAC marines) ou pour l’intégration des programmes des différents acteurs dans les politiques.

En organisant des événements scolaires, universitaires, communautaires artistiques d’initiatives et d’animations, développer des programmes de sciences participatives, des ateliers ludiques seront proposés avec de la peinture et permettra aux enfants de découvrir quelques poissons communs sur les côtes,  des expositions itinérantes d’art et éducatives, science et des spectacles ; des projections de films , invitant la population à contempler  la beauté n’a d’égale que la diversité, encourager le changement de nos habitudes les citoyens doivent être à devenir les gardiens de nos eaux afin de les préserver pour les générations futures, mobiliser et unir les populations du monde entier autour d’une gestion plus durable des océans,

Sensibiliser à l’importance au niveau de chacune des 9 régions côtières, d’avoir et soutenir   des projets éducatifs novateurs pour le grand public, afin d’accroître nos connaissances sur l’océan , avoir des Écoles de l’Océan, des communes  écolos,  généraliser la réalisation des  aquariums pédagogiques et à vocation touristique, au niveau des 9 régions côtières, pour découvrir la faune et flore locale et d’appréhender la biodiversité marine, mettre en place  des  mécanismes de vulgarisation de la science de  l’Océan, pour mieux connaître toutes les espèces notamment les micro algues, algues et de plantes marines, qui s’échouent sur le rivage et comment elles vont changer dans le futur,

Activités de TERRAIN : organisation des visites et des nettoyages de plages et de rivages , des sorties découvertes en bateaux , opération de nettoyage des fonds des océans (pollution plastique etc) par des plongeurs, visite des bonnes initiatives océanes privés scientifiques

Dialogue et plaidoyer :  conférences et tables rondes pour débattre, Souligner l’état et les enjeux de la biodiversité dans les écosystèmes côtiers et marins marocains,  les mesures capables de protéger, à conserver, à rétablir, et à reconstituer nos ressources marines et côtières et sur comment et pourquoi protéger 30 % des terres et des océans d’ici 2030, créer des Aires Marines Protégées (AMP) . Les aires marines protégées (AMP) sont reconnues comme l’un des outils les plus efficaces pour protéger les écosystèmes marins, reconstituer la biodiversité et aider les espèces à s’adapter aux changements climatiques. Comment assurer la transition ?  Proposer des solutions innovantes pour une meilleure connaissance et une valorisation des écosystèmes littoraux et marins marocains ? Identifier les outils et les approches qui permettront d’accélérer la mise en œuvre de l’ODD 14 ? comment éviter le zonage vertical à tout prix par souci de conformité́ avec les directives de l’UICN ?

Et s’interroger comment développer les zones de renouvellement et des stocks des espèces maritimes pour un océan productif et exploité de manière durable pour assurer l’approvisionnement en nourriture? Comment  développer les ARM aires marines protégées qui sont restées presque inexistantes ? comment prendre la voie de concrétisation de l’accord mondial du décembre 2022 de protéger 30% de nos espaces maritimes, océans pour en tirer des avantages tels que la reconstitution de la biodiversité́ et inverser le déclin des espèces et la destruction des zones spécifiques identifiées comme sensibles face aux responsabilités manifestes et intérêts individuels destructeurs du bien commun ? Comment soutenir et renforcer les actions des scientifiques, les ONG environnementales et les médias, et leur coopération avec les acteurs des territoires, les secteurs et les autorités ?

Comment développer des projets innovants pour les jeunes ? Comment et quand développer par les communes et régions côtières des “clusters côtiers” tel que recommandé dans le Nouveau modèle de développement, pour attirer les investissements et créer des emplois, tout en assurant un développement durable ?